Immobilier : baromètre Guy Hoquet pour le premier trimestre 2023
Guy Hoquet l’Immobilier vient de publier son baromètre pour le premier trimestre 2023, qui analyse l’offre et les prix de plus de 15 portails immobiliers de particuliers et de professionnels. Les résultats montrent que les prix immobiliers restent en légère hausse par rapport au trimestre précédent (+1,5% vs 4ème trim. 2022) et ont augmenté de +4,3% en un an. Toutefois, le marché montre des tendances nuancées selon les régions. Les régions du sud et de l’ouest enregistrent les plus fortes progressions de prix, tandis que les régions du nord et d’Île-de-France montrent un ralentissement. Le professionnel de l’immobilier demeure stratégique dans ce contexte de contraintes liées au crédit immobilier, à la baisse du pouvoir d’achat et à la nécessité de rénovation énergétique. À Paris, la tendance des prix/m2 reste positive, avec une valeur moyenne affichée de 12 610€/m2.
En résumé, l’article souligne que les maisons individuelles restent très prisées par les Français malgré la rareté de l’offre dans l’ancien et la remontée rapide des taux de crédit immobilier. L’augmentation de 7,2% de l’offre de maisons en un an pèse désormais 58,4% sur l’ensemble du volume de biens anciens mis en vente au 1er trimestre. Cependant, leur valeur ne cesse d’augmenter, avec une hausse de 7,4% sur le prix au mètre carré au cours de la même période. En moyenne, le budget nécessaire pour acheter une maison individuelle est de 407 000 euros pour une surface de 143 m2. Les régions Sud et Sud-Ouest sont les plus touchées par la hausse de prix, avec un budget moyen de plus de 550 000 euros pour 152 m2 dans la région Sud et un budget moyen de 399 000 euros pour 148 m2 dans la région Sud-Ouest.
En supposant un taux d’intérêt de 1,2% sur 20 ans, le coût total du crédit immobilier pour cette maison serait d’environ 80 060 €. Cependant, si les taux de crédit immobilier ont augmenté d’un point en un an, le taux d’intérêt serait maintenant de 2,2%. Dans ce cas, le coût total du crédit immobilier pour la même maison serait d’environ 131 780 €, soit une augmentation de plus de 51 000 € en un an. Il est donc important pour les acheteurs de maison de surveiller les taux d’intérêt et de choisir judicieusement leur moment pour acheter afin de minimiser le coût du crédit immobilier.
Malgré la sensibilisation accrue sur l’importance de l’efficacité énergétique, le pourcentage de biens en vente classés en catégories F et G du DPE n’a pas beaucoup évolué au cours de l’année. Cependant, ces biens se vendent en moyenne à une décote de -15% par rapport aux biens classés en catégories plus élevées, ce qui peut être un point positif pour les acheteurs potentiels intéressés par des biens à rénover et prêts à investir dans des améliorations énergétiques pour réduire les coûts à long terme.
Il semble donc que la valorisation des biens vertueux soit en hausse, tandis que les passoires énergétiques subissent une décote moyenne de -14,7% par rapport au prix moyen tous DPE. Cette hiérarchie des prix est particulièrement significative à Paris, où les biens classés en DPE F et G représentent 23,5% de l’offre mise en vente, avec une décote moyenne de seulement -5,4% par rapport à la valeur moyenne tous DPE. Cette différence s’explique par le charme des immeubles haussmanniens, qui sont souvent des passoires énergétiques mais qui restent très prisés.
Il est intéressant de noter que la situation géographique semble jouer un rôle important dans la représentation des passoires thermiques sur le marché immobilier. En effet, les villes du nord de la France semblent être plus touchées que celles du sud, qui ont une offre de biens classés F et G relativement faible. Cela peut être dû à plusieurs facteurs, tels que le climat plus rigoureux dans le nord, le type de logements proposés dans chaque région ou encore les politiques de rénovation énergétique menées par les collectivités locales. Cependant, il est important de noter que la rénovation énergétique reste un enjeu majeur pour l’ensemble du territoire, afin de réduire l’impact environnemental des bâtiments et de garantir un confort thermique aux occupants.
Les professionnels de l’immobilier sont de plus en plus sollicités par les Français pour des transactions immobilières. En effet, selon le baromètre Guy Hoquet, plus de 80% des biens sur le marché ancien sont commercialisés par des professionnels de l’immobilier, ce qui représente une augmentation de 1,8 points en un an. Cette tendance s’explique en partie par la complexification de l’acte de vendre et d’acheter, notamment en raison de la nécessité de prendre en compte des enjeux tels que la rénovation énergétique et la fiscalité. Parmi les professionnels de l’immobilier, les interlocuteurs en agences physiques restent les plus plébiscités par les Français.
Sources :
Baromètre annuel de l’Immobilier de Guy Hoquet pour le premier trimestre 2023. Ce baromètre est réalisé par le réseau Guy Hoquet l’Immobilier, et les données qu’il contient sont basées sur les ventes de biens immobiliers réalisées par les agences du réseau.