Immobilier : baromètre Guy Hoquet pour le premier trimestre 2023

Guy Hoquet l’Immobilier vient de publier son baromètre pour le premier trimestre 2023, qui analyse l’offre et les prix de plus de 15 portails immobiliers de particuliers et de professionnels. Les résultats montrent que les prix immobiliers restent en légère hausse par rapport au trimestre précédent (+1,5% vs 4ème trim. 2022) et ont augmenté de +4,3% en un an. Toutefois, le marché montre des tendances nuancées selon les régions. Les régions du sud et de l’ouest enregistrent les plus fortes progressions de prix, tandis que les régions du nord et d’Île-de-France montrent un ralentissement. Le professionnel de l’immobilier demeure stratégique dans ce contexte de contraintes liées au crédit immobilier, à la baisse du pouvoir d’achat et à la nécessité de rénovation énergétique. À Paris, la tendance des prix/m2 reste positive, avec une valeur moyenne affichée de 12 610€/m2.

En résumé, l’article souligne que les maisons individuelles restent très prisées par les Français malgré la rareté de l’offre dans l’ancien et la remontée rapide des taux de crédit immobilier. L’augmentation de 7,2% de l’offre de maisons en un an pèse désormais 58,4% sur l’ensemble du volume de biens anciens mis en vente au 1er trimestre. Cependant, leur valeur ne cesse d’augmenter, avec une hausse de 7,4% sur le prix au mètre carré au cours de la même période. En moyenne, le budget nécessaire pour acheter une maison individuelle est de 407 000 euros pour une surface de 143 m2. Les régions Sud et Sud-Ouest sont les plus touchées par la hausse de prix, avec un budget moyen de plus de 550 000 euros pour 152 m2 dans la région Sud et un budget moyen de 399 000 euros pour 148 m2 dans la région Sud-Ouest.

Baromètre immobilier Guy Hoquet

En supposant un taux d’intérêt de 1,2% sur 20 ans, le coût total du crédit immobilier pour cette maison serait d’environ 80 060 €. Cependant, si les taux de crédit immobilier ont augmenté d’un point en un an, le taux d’intérêt serait maintenant de 2,2%. Dans ce cas, le coût total du crédit immobilier pour la même maison serait d’environ 131 780 €, soit une augmentation de plus de 51 000 € en un an. Il est donc important pour les acheteurs de maison de surveiller les taux d’intérêt et de choisir judicieusement leur moment pour acheter afin de minimiser le coût du crédit immobilier.

Malgré la sensibilisation accrue sur l’importance de l’efficacité énergétique, le pourcentage de biens en vente classés en catégories F et G du DPE n’a pas beaucoup évolué au cours de l’année. Cependant, ces biens se vendent en moyenne à une décote de -15% par rapport aux biens classés en catégories plus élevées, ce qui peut être un point positif pour les acheteurs potentiels intéressés par des biens à rénover et prêts à investir dans des améliorations énergétiques pour réduire les coûts à long terme.

Il semble donc que la valorisation des biens vertueux soit en hausse, tandis que les passoires énergétiques subissent une décote moyenne de -14,7% par rapport au prix moyen tous DPE. Cette hiérarchie des prix est particulièrement significative à Paris, où les biens classés en DPE F et G représentent 23,5% de l’offre mise en vente, avec une décote moyenne de seulement -5,4% par rapport à la valeur moyenne tous DPE. Cette différence s’explique par le charme des immeubles haussmanniens, qui sont souvent des passoires énergétiques mais qui restent très prisés.

Il est intéressant de noter que la situation géographique semble jouer un rôle important dans la représentation des passoires thermiques sur le marché immobilier. En effet, les villes du nord de la France semblent être plus touchées que celles du sud, qui ont une offre de biens classés F et G relativement faible. Cela peut être dû à plusieurs facteurs, tels que le climat plus rigoureux dans le nord, le type de logements proposés dans chaque région ou encore les politiques de rénovation énergétique menées par les collectivités locales. Cependant, il est important de noter que la rénovation énergétique reste un enjeu majeur pour l’ensemble du territoire, afin de réduire l’impact environnemental des bâtiments et de garantir un confort thermique aux occupants.

Les professionnels de l’immobilier sont de plus en plus sollicités par les Français pour des transactions immobilières. En effet, selon le baromètre Guy Hoquet, plus de 80% des biens sur le marché ancien sont commercialisés par des professionnels de l’immobilier, ce qui représente une augmentation de 1,8 points en un an. Cette tendance s’explique en partie par la complexification de l’acte de vendre et d’acheter, notamment en raison de la nécessité de prendre en compte des enjeux tels que la rénovation énergétique et la fiscalité. Parmi les professionnels de l’immobilier, les interlocuteurs en agences physiques restent les plus plébiscités par les Français.

 

Sources :

Baromètre annuel de l’Immobilier de Guy Hoquet pour le premier trimestre 2023. Ce baromètre est réalisé par le réseau Guy Hoquet l’Immobilier, et les données qu’il contient sont basées sur les ventes de biens immobiliers réalisées par les agences du réseau.

QU’EST-CE-QUE L’AEAPP ?

AEAPP signifie l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles. Elle est l’une des t
 
La finance comportementale

La finance comportementale est une branche relativement récente de la finance qui étudie comment les f
 

QU’EST-CE-QUE L’AEAPP ?

AEAPP signifie l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles. Elle est l’une des trois autorités européennes de surveillance (AES), aux côtés de l’Autorité bancaire européenne (ABE) et de l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA).

 

L’autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles est chargée d’assurer une surveillance efficace et cohérente des compagnies d’assurance et de retraite dans l’ensemble de l’Union européenne. Il s’emploie à renforcer la protection des consommateurs, à promouvoir des marchés d’assurance et de retraite stables et compétitifs et à soutenir la stabilité financière de l’Union européenne.

 

Les principales fonctions de l’AEAPP comprennent l’élaboration de normes réglementaires et de surveillance pour les secteurs de l’assurance et des retraites, la collecte et l’analyse de données liées à l’assurance et aux retraites, et la coordination des activités de surveillance dans l’UE. L’AEAPP fournit également des conseils au Parlement européen, à la Commission européenne et aux autorités nationales sur des questions liées aux assurances et aux pensions.

Les principales responsabilités de l’AEAPP comprennent l’élaboration de normes de supervision et de réglementation, la collecte et l’analyse de données pertinentes pour le secteur des assurances et des pensions professionnelles, ainsi que la coordination de la supervision à travers l’Union européenne.

Si vous avez d’autres questions sur l’AEAPP ou la réglementation des assurances et des pensions dans l’Union européenne, n’hésitez pas à nous en faire part.

 

Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles

L’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (AEAPP), en anglais European Insurance and Occupational Pensions Authority (EIOPA)
 

Sources :

  • Site officiel de l’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (AEAPP) : https://www.eiopa.europa.eu/
  • Aperçu du rôle de l’AEAPP sur le site officiel de l’Union européenne : https://europa.eu/european-union/about-eu/institutions-bodies/eiopa_en
  • Informations sur les fonctions de réglementation et de surveillance de l’AEAPP sur le site web de la Commission européenne : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/banking-and-finance/insurance-and-pensions_en
  • Un guide sur le rôle de l’AEAPP dans la réglementation des assurances et des pensions sur le site Web de l’Association internationale des contrôleurs d’assurance : https://www.iaisweb.org/page/about-eiopa
  • Un aperçu des activités de surveillance de l’EIOPA dans les secteurs de l’assurance et des retraites dans l’Union européenne en 2020 : https://www.eiopa.europa.eu/content/activities-supervision_en

LA FINANCE COMPORTEMENTALE

La finance comportementale est une branche relativement récente de la finance qui étudie comment les facteurs psychologiques et émotionnels affectent les décisions financières des individus, des investisseurs et des marchés. Cette discipline met en évidence les biais cognitifs et les émotions qui peuvent influencer les choix de placement, les décisions d’achat ou de vente de titres et les prévisions de marché.

La finance comportementale estime que les investisseurs ne sont pas toujours des êtres rationnels, mais sont plutôt influencés par des facteurs tels que l’aversion au risque, la peur de perdre de l’argent, l’excès de confiance, la préférence pour la familiarité et la tendance à suivre le comportement des autres. Ces facteurs peuvent amener les investisseurs à prendre des décisions qui ne sont pas optimales du point de vue financier.

Les théories et les recherches de la finance comportementale ont des implications importantes pour les investisseurs, les gestionnaires de portefeuille, les conseillers financiers et les décideurs politiques. En comprenant les comportements et les biais psychologiques des investisseurs, ils peuvent concevoir des stratégies d’investissement plus efficaces et fournir des conseils financiers plus pertinents pour aider les individus à atteindre leurs objectifs financiers.

Sources : 

Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur la finance comportementale, voici quelques sources recommandées:

“Behavioral Finance: Understanding the Social, Cognitive, and Economic Debates” de Edwin Burton et Sunit Shah
“Misbehaving: The Making of Behavioral Economics” de Richard Thaler
“The Psychology of Investing” de John R. Nofsinger
“The Handbook of Behavioral Finance” édité par Morris Altman
“Thinking, Fast and Slow” de Daniel Kahneman.

Quels sont les différents placements financiers pour investir ?

Il existe de nombreux placements financiers différents que vous pouvez considérer pour investir votre argent, voici une liste non exhaustive :

  1. Les actions : elles représentent une participation dans une entreprise cotée en bourse, et leur valeur peut varier en fonction de la performance de l’entreprise et de l’évolution du marché boursier.
  2. Les obligations : elles sont des dettes émises par des entreprises ou des gouvernements et sont remboursées avec intérêts à une date déterminée.
  3. Les fonds communs de placement : ils sont gérés par des professionnels qui investissent l’argent des investisseurs dans diverses actions, obligations ou autres titres, selon une stratégie de placement spécifique.
  4. Les Fonds négociés en bourse (ETF) : ils sont similaires aux fonds communs de placement, mais sont cotés en bourse comme une action.
  5. L’immobilier : il peut s’agir d’investir dans une propriété locative, les placements financiers
  6. dans des fonds immobiliers cotés en bourse, ou même dans l’achat de parts dans une société immobilière.
  7. Les produits dérivés : tels que les options et les contrats à terme, qui permettent aux investisseurs de spéculer sur la hausse ou la baisse des prix des actifs sous-jacents.
  8. Les métaux précieux : tels que l’or, l’argent et le platine, qui peuvent être achetés sous forme physique ou via des fonds négociés en bourse.
  9. Les comptes d’épargne et les certificats de dépôt : ils offrent des taux d’intérêt relativement bas, mais sont considérés comme des options de placement sûres.
  10. Les crypto-monnaies : telles que le Bitcoin et l’Ethereum, qui sont des monnaies numériques qui peuvent être achetées et vendues sur des plateformes de trading en ligne.

Il est important de se renseigner sur chaque option de placement et de comprendre les risques et les avantages de chacune avant de prendre une décision d’investissement.

Finance

placements qui conseillent des personnes fortunées. On compte parmi les institutions de placements les caisses de retraites, les fonds de placement,
 

Conversation avec ChatGPT autour de la Gestion de Patrimoine

ChatGPT est le nouveau phénomène internet de l’IA (Intelligence Artificielle). Nous avons donc décidé de le solliciter pour en savoir plus sur les Conseillers en Gestion de Patrimoine.

BONJOUR CHATGPT, POUVEZ-VOUS NOUS ACCORDER QUELQUES INSTANTS POUR QUELQUES QUESTION AU SUJET DES CONSEILLERS EN GESTION DE PATRIMOINE ?

Merci beaucoup ! Je suis heureux d’être ici pour discuter des caractéristiques du métier de conseiller en gestion de patrimoine et de son rôle dans l’investissement immobilier et la préparation de la retraite pour les clients. N’hésitez pas à me poser toutes vos questions sur ce sujet, je ferai de mon mieux pour y répondre de manière précise et détaillée.

QUEL EST TON AVIS SUR LES CONSEILLERS EN GESTION DE PATRIMOINE ?

En tant qu’IA, je n’ai pas de préférence personnelle pour ou contre les conseillers en gestion de patrimoine, mais je peux fournir une perspective impartiale sur ce sujet.

Les conseillers en gestion de patrimoine sont des professionnels qui offrent des conseils et des services en matière de gestion de patrimoine aux particuliers et aux familles. Ils peuvent aider à créer et à mettre en œuvre des plans de gestion de patrimoine pour atteindre les objectifs financiers à court et à long terme.

Dans l’ensemble, les conseillers en gestion de patrimoine peuvent être une ressource précieuse pour les personnes qui cherchent à gérer leur patrimoine de manière efficace et à atteindre leurs objectifs financiers. Cependant, comme pour tout autre professionnel, il est important de faire preuve de diligence raisonnable en choisissant un conseiller en gestion de patrimoine qualifié et expérimenté.

Il est également important de se rappeler que les conseillers en gestion de patrimoine peuvent avoir des frais élevés et que leurs performances passées ne garantissent pas de résultats futurs. Par conséquent, il est important de discuter en détail des frais et des attentes en matière de rendement avant de travailler avec un conseiller en gestion de patrimoine.

En fin de compte, le choix d’un conseiller en gestion de patrimoine dépend des besoins et des préférences individuels de chaque personne. Il est toujours conseillé de faire des recherches approfondies et de discuter de vos objectifs et de vos attentes avec un conseiller avant de prendre une décision.

 

thecresus11

@ArkooSDK @curryeuse D’où l’intérêt de se faire accompagner par un conseiller en gestion de patrimoine ou expert comptable pour optimiser ..
 

EST-CE QU’UN CONSEILLER EN GESTION DE PATRIMOINE EST UTILE DANS L’IMMOBILIER ?

Oui, un conseiller en gestion de patrimoine peut être utile dans l’immobilier en fournissant des conseils sur la gestion et l’optimisation d’un portefeuille immobilier. Les conseillers en gestion de patrimoine peuvent aider les investisseurs immobiliers à élaborer des stratégies d’investissement, à évaluer les risques et les opportunités et à optimiser leur rendement.

Plus précisément, les conseillers en gestion de patrimoine peuvent aider les investisseurs immobiliers à :

Évaluer leur situation financière globale et déterminer comment l’immobilier peut y contribuer ;
Développer une stratégie d’investissement immobilière en fonction de leurs objectifs financiers ;
Sélectionner les propriétés qui correspondent le mieux à leur profil d’investisseur ;
Évaluer les risques et les opportunités liés à l’investissement immobilier ;
Élaborer des plans de financement et des stratégies fiscales pour optimiser leur rendement

 

UN CONSEILLER EN GESTION DE PATRIMOINE PEUT-IL M’AIDER POUR MA RETRAITE ?

Oui, un conseiller en gestion de patrimoine peut vous aider pour votre retraite. En tant que professionnel de la finance, il est formé pour vous aider à planifier votre avenir financier et à atteindre vos objectifs de retraite.

Un conseiller en gestion de patrimoine peut vous aider à :

Évaluer votre situation financière actuelle
Identifier vos objectifs de retraite
Élaborer un plan pour atteindre ces objectifs
Établir un budget pour votre retraite
Évaluer les options de placement pour votre épargne retraite
Conseiller sur les produits d’assurance vie et les produits de placement appropriés pour votre situation
Réviser régulièrement votre plan et l’adapter en fonction de vos besoins changeants
En travaillant avec un conseiller en gestion de patrimoine, vous pouvez avoir la tranquillité d’esprit que vous êtes sur la bonne voie pour atteindre vos objectifs de retraite. Cela peut également vous aider à éviter les erreurs courantes que de nombreux retraités font, comme ne pas épargner suffisamment tôt ou prendre trop de risques avec leurs investissements.

 

Conseiller en gestion de patrimoine

voir CGP. Conseiller en gestion de patrimoine Un conseiller en gestion de patrimoine ou CGP, gestionnaire de patrimoine ou gestionnaire de fortune est
 

 

EST-CE QUE TU UTILISES UN CONSEILLER EN GESTION DE PATRIMOINE ?

En tant qu’intelligence artificielle, je n’ai pas de patrimoine personnel et je ne suis pas autorisé à utiliser des services financiers pour moi-même. Mon rôle est plutôt de fournir des informations et des conseils impartiaux à ceux qui cherchent des réponses à leurs questions financières, y compris sur le rôle des conseillers en gestion de patrimoine dans la planification de la retraite. Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas à les poser.

 

DE QUEL PATRIMOINE DOIT-ON DISPOSER POUR FAIRE APPEL À UN CONSEILLER EN GESTION DE PATRIMOINE ?

Il n’y a pas de seuil minimum de patrimoine requis pour faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine. Les conseillers en gestion de patrimoine peuvent aider les personnes ayant des avoirs de toutes tailles, même les personnes qui n’ont pas encore accumulé beaucoup de patrimoine.

En général, les conseillers en gestion de patrimoine sont là pour aider leurs clients à atteindre leurs objectifs financiers à long terme, qu’il s’agisse d’économiser pour leur retraite, de planifier l’éducation de leurs enfants, d’investir dans l’immobilier ou de gérer leur portefeuille de placements. Les conseillers en gestion de patrimoine peuvent également aider les clients à gérer leur dette, à établir un budget et à planifier leur succession.

Donc, peu importe la taille de votre patrimoine, si vous cherchez à atteindre vos objectifs financiers à long terme et à obtenir des conseils professionnels pour y parvenir, un conseiller en gestion de patrimoine pourrait être en mesure de vous aider.

 

Conseiller en Gestion de Patrimoine

 

 

COMBIEN COÛTENT LES SERVICES D’UN CONSEILLER EN GESTION DE PATRIMOINE?

Le coût des services d’un conseiller en gestion de patrimoine peut varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment le type de services que vous recherchez, le montant d’actifs que vous avez à investir, la complexité de votre situation financière et les frais facturés par le conseiller en question.

Certains conseillers en gestion de patrimoine facturent des honoraires à l’heure ou un pourcentage des actifs gérés, tandis que d’autres facturenpatrimoinechatgptt des commissions sur les produits financiers qu’ils vendent. Il est important de comprendre comment votre conseiller en gestion de patrimoine est rémupatrimoinechatgptnéré et de comprendre les frais qui vous sont facturés pour éviter les surprises désagréables.

En général, les honoraires d’un conseiller en gestion de patrimoine peuvent varier de quelques centaines d’euros pour des conseils financiers de base à plusieurs milliers d’euros par an pour des services de gestion de patrimoine plus complets et personnalisés.

Il est important de noter que les frais payés pour les services d’un conseiller en gestion de patrimoine peuvent être déductibles d’impôt dans certains cas. Il est donc recommandé de consulter un professionnel de la fiscalité pour comprendre comment cela peut s’appliquer à votre situation personnelle.

 

DOIT-ON ÊTRE CERTIFIÉ POUR EXERCER LA PROFESSION DE CONSEILLER EN GESTION DE PATRIMOINE ?

En France, la profession de conseiller en gestion de patrimoine est réglementée et encadrée par la loi. Pour exercer la profession, il est obligatoire d’obtenir une certification reconnue par l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Le titre de conseiller en gestion de patrimoine est réservé aux professionnels qui ont obtenu l’un des trois titres reconnus par l’AMF :

Le titre de Conseiller en Investissements Financiers (CIF)
Le titre de Courtier en Assurances et/ou en Opérations de Banque et en Services de Paiement (COBSP)
Le titre d’Intermédiaire en Opérations de Banque et en Services de Paiement (IOBSP)

Ces certifications sont délivrées par des organismes habilités, tels que l’Association française des Conseillers en Gestion de Patrimoine Certifiés (CGPC), l’Association nationale des conseils financiers (ANACOFI), la Chambre nationale des conseils en gestion de patrimoine (CNCGP), ou encore la Chambre syndicale des courtiers d’assurances (CSCA).

En outre, les conseillers en gestion de patrimoine doivent respecter les normes déontologiques et les obligations de formation continue établies par l’AMF. Cela garantit que les conseillers en gestion de patrimoine disposent des compétences et des connaissances nécessaires pour fournir des conseils financiers de qualité à leurs clients.

L’âge de départ à la retraite en Europe

La Finance pour tous fait une comparaison internationale de l’âge de départ à la retraite, dans son article du 6 février 2023 (Les âges de la retraite : comparaisons internationales).

Les âges d’ouverture des droits à la retraite dans quelques pays européens :

Allemagne : 67 ans (en fonction de l’année de naissance)
Belgique : 65 ans (en fonction de l’année de naissance)
Espagne : 66 ans (en fonction de l’année de naissance)
Italie : 67 ans
Pays-Bas : 66 ans (en fonction de l’année de naissance)
Royaume-Uni : 66 ans (en fonction de l’année de naissance)
Il est important de noter que ces âges peuvent varier en fonction de l’année de naissance et que certains pays ont des régimes spéciaux pour certaines professions ou situations.

Quant au taux d’emploi des seniors, voici quelques chiffres pour la France et l’Europe :

France : Selon l’INSEE, le taux d’emploi des 55-64 ans était de 57,9 % en 2020.
Europe : Selon les données de la Commission européenne, le taux d’emploi des 55-64 ans était de 56,3 % en moyenne dans l’Union européenne en 2020. Les pays avec les taux d’emploi les plus élevés pour cette tranche d’âge étaient la Suède (80,3 %), l’Estonie (73,3 %) et le Danemark (72,6 %), tandis que les pays avec les taux d’emploi les plus bas étaient la Grèce (32,7 %), la Croatie (38,8 %) et la Bulgarie (39,9 %).

Il est difficile de comparer objectivement les systèmes de retraite des différents pays européens, car ils diffèrent en termes d’âge de départ à la retraite, de durée de cotisation, de taux de remplacement, etc.

Cependant, il est possible de donner quelques indications générales. Dans plusieurs pays européens, l’âge de départ à la retraite a été relevé ces dernières années pour faire face à l’allongement de la durée de vie et à l’évolution des déficits des régimes de retraite.

Par exemple, en Allemagne, l’âge légal de départ à la retraite est progressivement relevé à 67 ans pour les générations nées après 1964. En Italie, l’âge légal de départ à la retraite est passé à 67 ans en 2021, avec des exceptions pour les travailleurs ayant des carrières longues ou exerçant des métiers pénibles. En Espagne, l’âge de départ à la retraite est progressivement relevé à 67 ans pour les générations nées après 1960.

Dans d’autres pays, comme la Suède, l’âge de départ à la retraite est lié à l’espérance de vie, ce qui implique que l’âge de départ effectif peut varier en fonction des années.

En ce qui concerne la durée de cotisation, elle varie également selon les pays. En France, avant la réforme de 2023, la durée de cotisation requise pour bénéficier d’une retraite à taux plein était de 43 annuités, comme cela sera le cas en 2027. En Allemagne, la durée de cotisation requise est actuellement de 45 ans, mais elle est en train d’être progressivement réduite à 40 ans. En Italie, la durée de cotisation requise est actuellement de 42 ans et 10 mois, mais elle peut varier en fonction de l’âge de départ à la retraite et des années de cotisation.

En ce qui concerne le taux d’emploi des seniors, il varie également selon les pays. Selon les données de l’OCDE pour 2021, le taux d’emploi des 55-64 ans en France était de 58,2 %, ce qui est inférieur à la moyenne de l’OCDE de 61,5 %. En Allemagne, le taux d’emploi des 55-64 ans était de 69,9 %, en Italie de 47,6 % et en Espagne de 48,2 %.

Le Conseil d’Orientation des Retraites (COR) analyse régulièrement les systèmes de retraite des différents pays européens. Voici quelques informations supplémentaires sur les âges inconditionnels d’ouverture des droits à la retraite dans certains pays :

  • En Allemagne, l’âge légal de départ à la retraite est de 67 ans pour les personnes nées à partir de 1964. Cependant, il est possible de partir à la retraite plus tôt, à partir de 63 ans, avec une décote. Il est également possible de partir plus tard, jusqu’à l’âge de 70 ans, avec une surcote.

  • En Espagne, l’âge légal de départ à la retraite est de 66 ans pour les personnes nées à partir de 1959. Cependant, il est possible de partir à la retraite plus tôt, à partir de 65 ans, avec une décote. Il est également possible de partir plus tard, jusqu’à l’âge de 70 ans, avec une surcote.

  • En Italie, l’âge légal de départ à la retraite est de 67 ans pour les personnes nées à partir de 1951. Cependant, il est possible de partir à la retraite plus tôt, à partir de 62 ans, avec une décote. Il est également possible de partir plus tard, jusqu’à l’âge de 70 ans, avec une surcote. Le système de retraite italien prévoit également une durée de cotisation minimale de 20 ans.

  • Aux Pays-Bas, l’âge légal de départ à la retraite est de 67 ans. Cependant, il est possible de partir à la retraite plus tôt, à partir de 66 ans, avec une décote. Il est également possible de partir plus tard, jusqu’à l’âge de 70 ans, avec une surcote.

  • En Suède, l’âge légal de départ à la retraite dépend de l’année de naissance. Pour les personnes nées à partir de 1958, l’âge légal est de 66 ans. Il est possible de partir à la retraite plus tôt, à partir de 61 ans, avec une décote. Il est également possible de partir plus tard, jusqu’à l’âge de 70 ans, avec une surcote. Le système de retraite suédois prévoit également une durée de cotisation minimale de 40 ans.

Enfin, il est important de noter que la plupart des pays européens ont engagé des réformes pour relever l’âge légal de départ à la retraite et pour encourager les travailleurs à rester plus longtemps en activité. Ces réformes sont motivées par l’allongement de l’espérance de vie, les déficits des régimes de retraite et la nécessité de maintenir un taux d’emploi élevé des seniors.

 
 
 

De l’intérêt de la gestion mixte

La gestion mixte peut être une stratégie attrayante pour les investisseurs dans un contexte de manque de visibilité économique. En combinant des actions décotées qui sont sensibles à la conjoncture économique avec des valeurs de croissance qui peuvent profiter du ralentissement de l’activité économique et d’un pic sur les taux d’intérêt, les investisseurs peuvent minimiser les risques et optimiser les rendements.

En ce qui concerne le CAC 40 en Europe, il a en effet connu une hausse de 10% depuis le 1er janvier et de 26% depuis le point bas du 29 septembre dernier. Les indicateurs économiques meilleurs que prévu, la forte baisse des prix du gaz et la perspective d’une réouverture de la Chine favorable aux sociétés exportatrices ont tous contribué à la hausse de l’indice. Les secteurs sensibles à la conjoncture, tels que les matériaux de construction, les banques et les entreprises du luxe, ont été particulièrement performants, tirant l’indice vers le haut.

En effet, la meilleure performance des actions européennes par rapport aux actions américaines est un autre fait marquant de cette nouvelle année. Selon Morgan Stanley, cette tendance inédite depuis 20 ans est due à une évolution plus favorable des bénéfices anticipés en Europe et à des flux d’investissement positifs, alors que l’exposition des grands investisseurs aux actions européennes est encore faible.

Le PER moyen des actions européennes a augmenté à 12,5, ce qui signifie que le prix des actions est plus élevé par rapport aux bénéfices attendus pour les prochains 12 mois. Cependant, ce PER moyen est inférieur à son niveau médian à long terme de 13,3. De plus, la valorisation des actions européennes par rapport à celles des États-Unis est plus faible, avec une décote de 29%.

Il est également mentionné que pour la première fois en 30 ans, le retour à l’actionnaire en Europe (dividendes plus ajustements d’actions, moins émissions d’actions nouvelles) a dépassé le niveau atteint aux États-Unis l’année dernière, avec un retour de 5,5% contre 4% aux États-Unis.

Morgan Stanley recommande plusieurs valeurs cycliques peu valorisées, telles qu’Eiffage, Stellantis, Vivendi, Valeo, Michelin, Moncler et Holcim. Il s’agit d’entreprises du secteur des services ou de la production qui sont considérées comme peu chères et qui pourraient bénéficier d’une reprise économique.

En outre, Morgan Stanley a également présenté une liste d’actions qui ont le meilleur potentiel estimé par ses analystes, notamment Caixabank, ING Groep, Saint-Gobain, Legrand, Teleperformance, Elis, Allianz, Arcelormittal, Novo Nordisk, Dassault Systèmes, SAP et Engie. Il s’agit d’entreprises dans divers secteurs, notamment les services financiers, les matériaux de construction, les services de performance, les services de santé et les technologies de l’information.

Cette sélection mixte peut offrir un bon équilibre pour les investisseurs qui cherchent à limiter leur exposition aux risques tout en bénéficiant de potentielles opportunités de croissance. Les valeurs décotées peuvent fournir une protection en cas de ralentissement économique ou de récession, tandis que les valeurs de croissance peuvent offrir des opportunités de croissance à long terme. Cependant, il est important de noter que cette sélection ne garantit pas la performance future des actions et qu’il est important de faire une analyse approfondie des entreprises avant de prendre une décision d’investissement. Il est également recommandé de consulter un conseiller en investissement qualifié pour évaluer votre profil de risque et élaborer une stratégie d’investissement adéquate.

Actualité de la gestion de patrimoine

En matière de gestion de patrimoine, les tendances actuelles incluent :

  • Diversification : Les investisseurs cherchent à diversifier leurs portefeuilles pour réduire les risques et améliorer le rendement.
  • Technologies financières : La technologie, comme les robo-conseillers et les plates-formes de trading en ligne, offre de nouvelles opportunités d’investissement et de gestion de patrimoine.
  • Investissements durables : Les investissements durables et responsables gagnent en popularité, avec une préoccupation croissante pour les questions environnementales, sociales et de gouvernance.
  • Crypto-monnaies : Les crypto-monnaies, telles que le Bitcoin, attirent de plus en plus d’attention en tant qu’investissements potentiels pour les portefeuilles de patrimoine.
  • Planification fiscale : La planification fiscale est un aspect important de la gestion de patrimoine, en raison des modifications régulières des lois fiscales et des opportunités pour minimiser les impôts.

Il est important de noter que les conditions économiques et financières peuvent changer rapidement, il est donc crucial de rester informé et de consulter un conseiller en gestion de patrimoine qualifié pour déterminer les stratégies les plus appropriées pour votre situation personnelle.

L’intérêt des fonds d’investissement pour les cabinets de gestion de patrimoine (CGP)

Les fonds d’investissement sont de plus en plus intéressés par les cabinets de gestion de patrimoine (CGP), qui conseillent les particuliers et les chefs d’entreprise en matière de placements. Les rachats de cabinets se multiplient, avec l’objectif de faire émerger des marques connues dans un secteur encore peu médiatisé. Le groupe Crystal, soutenu par le fonds français Apax Partners, en est un exemple avec son dix-huitième rachat de cabinet de CGP. Comme le note Jorge Carasso dans le Figaro économique du 30 janvier dernier, le mouvement de consolidation est stimulé par l’argent des fonds de “private equity” et se poursuit, car les CGP génèrent du cash de façon régulière et sont résistants aux crises. Le marché est également encore très fragmenté, avec de nombreux acteurs, mais les banques restent les principaux gestionnaires de l’épargne financière des Français. Les CGP visent à accroître leur part de marché dans la gestion de l’épargne financière en France et à devenir des acteurs qui pèsent dans le secteur.

L’article du Figaro décrit une tendance en cours de consolidation dans l’industrie de la gestion de patrimoine. Les sociétés de gestion de patrimoine sont considérées comme des “poules aux œufs d’or” par les fonds de capital investissement en raison de leur capacité à générer du cash régulièrement et à résister aux crises. Cependant, ce marché est encore très fragmenté, avec près de 5000 cabinets de gestion de patrimoine, la plupart d’entre eux étant petits et opérés par une ou deux personnes. Les besoins de numérisation et la réglementation en constante évolution sont considérés comme des défis pour ces petits cabinets. En raison de ces difficultés, de nombreux patrons de petits cabinets cherchent à se faire intégrer dans des structures plus grandes pour se consacrer uniquement à leurs clients. Les plus gros cabinets sont également en mesure de réaliser des économies d’échelle, ce qui les rend plus attractifs pour les opérations de consolidation. Les opérations de consolidation peuvent également être très attrayantes du point de vue financier, avec des cabinets rachetés pour des multiples élevés de leurs bénéfices.

L’article soulève des interrogations quant à l’impact des rachats de cabinets de gestion de patrimoine sur la liberté de conseil. L’acquisition de sociétés de gestion peut en effet remettre en question l’indépendance des entités qui intègrent ces sociétés. Certains patrons de cabinets de gestion de patrimoine sont réticents à l’idée de se faire racheter en raison de leur souci de préserver leur indépendance.

Selon Philippe Parguey, Directeur de Nortia, cité dans l’article,  le client peut en réalité être gagnant ou perdant selon les cas. La relation personnelle est souvent très forte en matière de conseil, et un changement d’interlocuteur peut être mal perçu par le client. Cependant, le client peut également bénéficier de services améliorés ou de la digitalisation en raison de l’intégration dans une structure plus grande. Les fonds de capital investissement considèrent aujourd’hui que ce pari est justifié.